La vénerie ou chasse à courre consiste à poursuivre l'animal au moyen d'une meute de chiens courants dont on utilise l'instinct de prédateur, jusqu'à sa prise éventuelle, sans utiliser d'armes à feu. La vénerie se pratique traditionnellement à cheval, même si aujourd'hui, on peut chasser également à pied. Un seul animal est chassé lors d’une journée de chasse à courre.
Les premiers témoignages de chasse à courre apparaissent sur les bas-reliefs assyriens. Les qualités requises pour un cheval de vénerie sont des performances d'endurance, de calme, de capacité de franchissement. L'élevage s'est fait dans ce sens.
Un cheval de chasse doit avoir un bon dos, un rein court, des aplombs impeccables, des attaches basses.
En 2012 avec environ 7 000 chevaux, la vénerie joue une part active dans la filière cheval (éleveurs, vétérinaires, soigneurs, maréchaux-ferrants, transporteurs, loueurs, selliers...).
L'entraînement est à la fois celui de l'endurance et celui du concours complet. Le cheval de chasse doit ainsi être calme : il doit accepter comme accompagnement les chiens sans les blesser, et l'harmonie des fanfares de circonstances sonnées pendant la chasse par son cavalier. Il doit également pouvoir isoler le travail du fouet à destination des chiens et comme aide artificielle. Il bénéficie de l'équitation propre au veneur, qui en libérant l'encolure, met les chevaux dans un équilibre naturel.
Au cours de l'histoire de la vénerie française, les races des chevaux utilisées ont évolué : à l'époque médiévale les chevaux sont lourds, proches des chevaux de trait, au XVIIe siècle, le lusitanien est préféré, et au XIXe siècle le pur-sang anglo-arabe apparaît.
Aujourd'hui, des selles français et des trotteurs de réforme sont utilisés. La vénerie offre une deuxième carrière aux chevaux de course. Ces chevaux ont l'endurance et le caractère pour ce nouveau travail. L'équitation de vénerie est une discipline reconnue par la Fédération française d'équitation.
est l’apanage des nobles et du clergé : le cheval est un élément central de l’équipage.
Le cheval est, dès lors, omniprésent dans les représentations de la fauconnerie. Du manuscrit de saint Grégoire à la tapisserie de la reine Mathilde, du traité de Frédéric II de Hohenstauffen, De arte venandi cum avibus au Livre du roi Modus et de la Royne Ratio d’Henri de Ferrières, du haut Moyen Âge jusqu’au règne de Louis XV. François Ier et Louis XIII entretenaient chacun plusieurs centaines d’oiseaux de vol.
En France, la Révolution mettra la fauconnerie en sommeil jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle. Des régions voisines ont continué la chasse au vol, comme en Flandre. Dans un un équipage fameux, l’équipage royal de Loo aux Pays-Bas, tous les membres