La fabrication des voitures nécessitait l’emploi de nombreux matériaux : bois (caisse, roues), métaux (ferrures, lanternes, ornements), cuir (soupentes, garnitures), textiles (garnitures), verre (glaces), ivoire, os, écaille de tortue (accessoires et ornements). Tout aussi nombreux étaient les corps de métiers qui concouraient à la mise en œuvre de ces matériaux. L'ouvrage L'Art du bourrelier et du sellier de Garsault (1774) n'en dénombrait pas moins de quinze.
Pour les voitures de luxe, la renommée des carrossiers parisiens était fondée sur une longue tradition de bon goût, héritée de l’Ancien Régime, et sur une réalisation impeccable, contrôlée sans cesse au cours des nombreuses phases de la fabrication.
Une voiture est à la fois une machine et un objet d'art ; il faut à l'architecte qui en dirige l'exécution les connaissances d'un mécanicien et l'étoffe d'un artiste.
Le Guide du carrossier, juin 1864, n°48
Watin, J. F., L'art du peintre doreur vernisseur, 1772
Brice Thomas, Le carnet du peintre en voitures, 1869
Arlot, Guide complet du peintre en voitures, 1860
Vautier, Le peintre en voiture, 1880-1885
Fleury et Ponsot, La peinture en équipages : traité pratique et raisonné à l'usage des peintres de voitures et des carrossiers, 1893
Cognard, Paul, Traité théorique et pratique de peinture en voitures, 1902
Thomas, Victor, Nouveau manuel complet du peintre en voitures, wagons, omnibus, 1902