France, collection privée. Photo Sylvain Halgand

Squelette de dressage.

Le squelette sert à l’exercice quotidien des chevaux et surtout au dressage des plus jeunes : leur fougue et leur inexpérience mettraient en danger tout autre type de voiture carrossée, qui ne résisterait ni aux chocs, ni aux versements éventuels. Le squelette s’attelle à deux chevaux, l’un dressé et sûr, le maître d’école, l’autre, un jeune cheval à dresser, l’écolier. Il doit son nom à l’absence de toute partie carrossée et à sa structure nue, entièrement apparente, telle un squelette. Réduit aux éléments indispensables — une forte flèche axiale reliant les essieux en bois, très robustes, et portant une étroite plate-forme où les assistants du cocher-dresseur se tiennent debout et d’où ils peuvent sauter rapidement pour contenir les chevaux en cas de besoin, et sur laquelle ils peuvent remonter facilement grâce à de larges marchepieds. Dans les haras nationaux, qui en conservent encore 41, les squelettes servent indifféremment au dressage des chevaux de sang et des chevaux de trait.